Jacques Hyver Aujourdhui

Jacques Hyver Aujourd’hui – En 1980, en Charente, en France, Michel Maury-Laribière est démis de ses fonctions de vice-président du Conseil du mécénat français. Les flics appréhendent leur voleur en octobre à Tours. Il est condamné à douze ans de prison pour l’enlèvement de Maury-Laribière et à vingt ans pour le meurtre équestre d’un gérant de boîte de nuit.

Un fugitif de Fresnes a été chassé avec succès mercredi grâce à une opération commando à l’aide de lance-roquettes. Le crime porte la marque du grand banditisme, qui est sous-représenté dans les institutions suisses.

Deux évasions distinctes de fugitifs présumés à cinq jours d’intervalle ont secoué la France. L’extrême férocité avec laquelle la seconde s’est déroulée le 12 mars à la prison de Fresnes près de Paris, où des armes de guerre ont été utilisées, a suscité de vives émotions.

Les syndicats de travailleurs de la surveillance se sont prononcés contre ce qu’ils appellent “l’inadaptation des institutions actuelles”. L’administration pénitentiaire et le ministre de la Justice Dominique Perben ont réagi par une série de mesures visant à renforcer la sécurité pénitentiaire.

Le garde de Sceaux a été cité dans le journal français Libération comme disant qu’ils étaient “face à une forme d’évasion que nous n’avons presque jamais connue”. Selon le juge André Vallotton, chef du service pénitentiaire du canton suisse de Vaud, le système pénitentiaire helvétique est toujours en proie à cette sorte de violence extrême associée au soi-disant «grand banditisme», dont la population carcérale suisse ne comprend pas encore avoir une grande taille d’échantillon.

Provisoirement peut-être : “On n’est pas loin des courants européens”, comme le disait André Vallotton.Un commando armé de trois à six hommes de l’extérieur a attaqué le centre de détention tôt ce mercredi ; ils ont réussi à faire libérer Antonio Ferrara, un membre actif du grand banditisme de 29 ans qui purgeait une peine de 15 ans pour tentative de meurtre.

Des hommes armés ont fait exploser une porte à l’arrière de la prison, puis ont tiré des lances à travers une autre porte pour s’échapper. Arrivés dans le quartier résidentiel du pénitencier, les détenus ont tiré sur deux miradors et ont utilisé une charge explosive plastique pour faire sauter la grille de la fenêtre de la cellule, libérant Ferrara de son placement disciplinaire dans l’aile disciplinaire de la prison.

Aucun membre du personnel de sécurité n’a été blessé dans cet incident. L’un des téléphones portables empruntés par Ferrara a été découvert dans la cour après qu’elle se soit promenée. La prolifération des téléphones portables au sein des prisons françaises inquiète les surveillants.

Le meurtrier Joseph Menconi, condamné à la prison à vie en 1998 mais s’est évadé d’une prison à sécurité maximale à Borgo, en Corse, quelques jours plus tôt. Antonio Ferrara était lié à Menconi. Deux hommes, dont l’un portait une cagoule sur le visage, se sont présentés à l’entrée du bâtiment, armés de ce qui s’est avéré être un bazooka.

Mais à 4h15 du matin, le veilleur de nuit n’avait toujours pas compris le canular. Certains membres de la communauté des bandits insulaires ont donné à la prison de Borgo une mauvaise réputation en restant absents de leurs quarts de travail et en faisant vivre les gardes dans la peur.

Jacques Hyver Aujourd’hui

Le ministre de la Justice a cité quatre cas d’usage de la force militaire lors d’expulsions depuis 1998, ce n’est donc pas du jamais vu, mais l’opération de Fresnes semble marquer un nouveau point culminant dans l’escalade de la violence.

Si plusieurs hélicoptères avaient déjà été utilisés, les évasions de ces derniers jours, se sont produites coup sur coup et de manière apparemment coordonnée, ont amené les divers responsables à une prise de conscience.

Mais la plupart des parades approuvées – surveillance renforcée par des procédés de reconnaissance informatique des visages, brouillage des télécommunications, fabrication de prisons hautement sécurisées, encadrées de glacis – ne pourraient être mises en place qu’à terme.

André Vallotton, qui se souvient d’une évasion explosive en Allemagne en 1982, dit n’être pas du tout surpris par l’extraordinaire évasion de Fresnes. “Aujourd’hui en France, force est de constater que la pègre se renforce.” Une attaque au bazooka y est courante, en particulier contre les déménageurs.

Et le chef de prison suisse est confronté au même problème que ses homologues français. écrit l’auteur.Il n’y a pas de protection militaire pour le périmètre d’un pénitencier en Suisse. Et comme le souligne André Vallotton, “il n’y a pas eu beaucoup de détenus nécessitant de telles mesures”.

Il est vrai qu’il y a eu des moments où des précautions supplémentaires ont dû être prises, notamment à l’égard des prisonniers russes il y a quelques années. Cependant, a-t-il ajouté, il est impossible d’exclure la possibilité de leur arrivée dans certains centres de détention à haut risque.

L’une des évasions les plus audacieuses de la Suisse romaine a été réalisée par des Français comme Jacques Hyver, l’Italien Vito Lotrecchiano, les Suisses Adrian Albrecht et Hussein Hariri, et un Libanais.

Quatre hommes et un cinquième détenu se sont évadés des Etablissements pénitentiaires de la Plaine de l’Orbe dans le canton de Vaud le 23 juillet 1992, grâce à une prise de contrôle réussie de la prison. Le droit suisse diffère du droit français en ce que l’évasion n’est pas un crime en soi.

Notre collègue a annoncé la nouvelle hier. Aujourd’hui. Lors d’une perquisition le 13 avril, les gardiens de l’établissement principal du pénitencier ont trouvé une clé USB et un chargeur de téléphone portable cachés sous une tourelle à rayons dans la bibliothèque de la prison, accessible à tous les détenus.

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